Nos chroniques

La richesse des pauvres
La Fondation Gawad Kalinga est une ONG avec une approche holistique de la lutte contre la pauvreté, créée en 2003 et basée aux Philippines. Gawad Kalinga signifie « prendre soin » en tagalog. Son objectif affiché est ambitieux : éradiquer la pauvreté pour 5 millions de familles aux Philippines d'ici à 2024, notamment à

Le droit au bonheur
Plus que le titre lui-même, c’est le sous-titre « La France à l’épreuve du monde » qui décrit bien l’ambition de l’essai de Pierre Haski . «Quels rendez-vous la France a-t-elle ratés avec le monde et avec elle-même ? Comment comprendre ce qui nous arrive, et changer de regard sur une crise

Le futur est déjà là
« Ce n’est pas un ouvrage qui vise à creuser les excès de notre monde qui se délite et régresse ; il se veut résolument constructif et se concentre sur les systèmes de valeurs et de leadership qui sont en train de faire évoluer de manière profonde notre société ». Dès le prologue,

Foutez vous la paix
Et si le grand problème actuel était que la plupart des injonctions qui nous sont assénées pour nous faire retrouver le calme ne font que nous mettre une pression plus grande ? Il faudrait « méditer », manger comme ceci, faire tel entraînement pour être en forme, avoir de l’initiative,

Notre bonne fortune
Éloi Laurent commence son ouvrage par le constat, maintenant largement partagé, d’une grande désynchronisation : L’accroissement du développement humain de la deuxième moitié du XXe siècle s’est fait au prix d’une dégradation environnementale quatre fois supérieure à celle de la première moitié du siècle, et ce, alors même que la population

Comment vivre en temps de crise ?
Ecrit 2 ans après la crise de 2008, ce petit ouvrage très accessible nous propose la vision de deux des grands penseurs actuels. Partant du constat que « L’inadéquation n’a cessé de croitre entre nos savoirs morcelés, compartimentés entre disciplines, et les problèmes multidimensionnels, transnationaux, globaux, planétaires », Edgar Morin nous propose

La révolte des premiers de la classe
L’anthropologue David Graeber (voir la chronique de son ouvrage Bureaucratie) a popularisé le terme « métiers à la con ( bullshit jobs) » pour désigner ces métiers de « manipulation de symboles », dans le conseil, la finance ….dans lesquels les jeunes ont de plus en plus de mal à trouver un sens. Et

Le coup d’État citoyen
Élection après élection, on voit se confirmer le décalage entre les citoyens et le monde politique. « Face à cette vie politique étouffante et sans perspective existe-t-il des alternatives crédibles pour remettre le citoyen au cœur de notre démocratie ? » Telle est la question à laquelle les auteurs, Elisa Lewis, entrepreneur et

Ils changent le monde !
Spécialiste de la permaculture , diplômé en sciences humaines et sociales et titulaires d’un doctorat en relocalisation et résilience , Rob Hopkins est l’initiateur du mouvement de la Transition qui, parti de Grande-Bretagne, comptait déjà en 2014 plus de 1300 groupes et initiatives de transition dans 43 pays. L’idée fondamentale

Comment tout peut s’effondrer
Nous disposons aujourd’hui d’un immense faisceau de preuves et d’indices qui suggèrent que nous faisons face à des instabilités systémiques croissantes qui menacent sérieusement la capacité de certaines populations humaines – voir des humains dans leur ensemble – à se maintenir dans un environnement viable la première partie de l’ouvrage

L’économie politique du 21ème siècle
Depuis plusieurs années, François Morin a engagé une réflexion sur notre économie très fortement financiarisée. Ses trois ouvrages « Un monde sans Wall Street » (2011), « La grande saignée » (2013) et « l’Hydre mondiale » ( 2015), décrivaient en détail les « turpitudes » de la finance dérégulée. On sentait clairement dans ces ouvrages

Petit traité de résilience locale
« Désormais, à l’échelle d’une génération, la carte du monde pourrait devenir méconnaissable. » Les auteurs de cet ouvrage sont convaincus que notre civilisation thermo industrielle est au bord de l’effondrement et qu’il va se produire ce que les permaculteurs appellent « la grande descente énergétique ». Leur autre postulat est qu’il